Transport

Téléphérique du Mont Faron

Après avoir repensé la scénographie des gares du Téléphérique de Toulon, APJ a été sollicité pour créer le nouveau design des cabines.

Passionnés par les transports en commun populaires et intemporels, ils ont souhaité renforcer leur esprit familial et chaleureux.

Les cabines, au nombre de deux, arborent un phare rond à LED en hommage aux tramways de Lisbonne.
Le téléphérique du Mont Faron fait partie intégrante du patrimoine de la ville de Toulon depuis sa création en 1959.

En seulement six minutes d'ascension, il permet d’atteindre un point de vue à 600 mètres d’altitude, offrant un panorama exceptionnel sur Toulon et ses environs, en particulier sa rade. Celle-ci a autrefois accueilli les galères romaines et grecques, les pirates de Barberousse, les navires anglais, et abrite aujourd'hui une grande partie de la flotte française. Monter au Faron, c’est donc découvrir Toulon tout en s’immergeant dans un écrin protégé, empli de parfums méditerranéens.

Prendre le téléphérique est un véritable voyage. Pour la conception des nouvelles cabines, l’Atelier Patrick Jouffret a placé l’expérience visuelle au cœur du projet, permettant à tous de se sentir immergés dans ce paysage extraordinaire. Le design a été pensé de l’intérieur vers l’extérieur, afin que l’ascension vers le Mont Faron offre une immersion sensorielle complète dans le panorama toulonnais.

Conscients de la forte symbolique des anciennes cabines, APJ a choisi de conserver leur archétype formel tout en augmentant de 50 % les ouvertures vers l’extérieur : fenêtres élargies, hublot au sol, et éclairage entièrement repensé, à l’intérieur comme à l’extérieur.

“En intégrant les nouvelles normes de sécurité – qui ont été multipliées par trois depuis 1959 – les nouvelles cabines affichent désormais des lignes plus douces et légères. Du sol jusqu’au câble en passant par l’ergonomie du poste de commande, tout a été repensé, tout en respectant les codes qui ont fait la popularité de ces petites cabines iconiques des années cinquante.”

Lire plus